Ultimatum pour le gouvernement italien

Tout a commencé hier lorsque les banques et les entreprises ont donné un ultimatum au gouvernement Berlusconi: intervenir pour sauver l’économie ou démissionner.

Eh bien, aujourd’hui tous les parlementaires se sont réunis pour éviter le pire. Vers 23 heures, après deux heures de huis clos, le gouvernement italien déclare avoir «approuvé un amendement qui reprend les mesures que le président du Conseil avait indiquées dans sa lettre à l’Union Européenne».  La lettre en question a été remise par le Premier ministre même à Sarkozy et Merkel et comprenait une liste de mesures anti-crise. En somme, pas grand chose n’a été fait. En plus, cet amendement devra être voté par les deux chambres dans les jours qui suivent pour ensuite être mis en application.

Ce Maxi-Amendement, comme ils l’ont appelé, sera-t-il suffisant pour le Président français et la Chancelière allemande à la rencontre du G20 demain à Cannes?

Rappelons que Berlusconi a toutefois tenté de rassurer Madame Merkel hier soir en l’appelant directement pour lui faire part de «la détermination du gouvernement italien à introduire dans les plus brefs délais les mesures définies dans l’Agenda Européen.»

Une chose est certaine, les marchés financiers n’auront certainement pas été rassurés et risque de montrer l’énième baisse des marchés italiens.